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Tahiti, Polynésie Française | |
On se pose à 20h55 locales à l'aéroport de Tahiti Faa'a. Un groupe de musique locale nous accueille, et on reçoit une fleur de tiaré (gardenia), au parfum extraordinaire. On passe l douane, puis on essaie de s'orienter. On veut téléphoner à un hôtel, mais pour ça, il nous faut de la monnaie.
Comme toutes les banques sont fermées, on change un billt de 50 USD à l'automate (on reçoit 5355 francs pacifiques, dont 529 sont pris comme commission !!!). On s'achète une carte téléphonique à 1000 francs, et on réserve une chambre double chez Fifi, tout près d'ici, pour 6000 francs (ça fait presque 60 USD !!!). Dedzou les prix... On commence à se dire que Tahiti ça ne va pas trop nous plaire.
On attend un peu, et un gars passe nous prendre. Chez Fifi est à 500 mètres, sur la colline qui domine l'aéroport. La chambre est vraiment médiocre: juste un lit double, une armoire pourrie et un ventilateur. C'est vraiment le foutage de gueule pour 60 USD ! On prend une douche dans la salle de bains commune, puis on va se coucher.
Comme on n'a pas assez d'argent pour payer la chambre, on doit passer en ville pour en chercher. On prend d'abord le déjeuner (incus, tout de même...), puis on saute dans le Truck, un bus local un peu comme au Laos. On paie 130 francs, ça va.
On arrive à Papeete en 20 minutes. C'est dimanche, tout est fermé. On essaie nos cartes ec-maestro dans tous les ATM de la ville, sans succès. Les automates n'acceptent que les cartes françaises. Une honte ! On change finalement 100 francs suisses dans un automate, pour lesquels on reçoit 7737 francs pacifiques, dont 347 partent en commission.
Papeete est une ville moche, sale, et des gens dorment sur des cartons dans la rue. Ce n'est pas l'image qu'on a de la Polynésie Française en Europe... Bienvenue dans la réalité !
Puisqu'il n'y a rien à faire, on décide d'aller boire une bière aux Trois Brasseurs, mais les prix sont tout simplement exhorbitants: on laisse tomber.
On reprend le Truck jusqu'à la pension, et on passe l'après-midi à discuter. Yann vient de passer trois mois aux Marquises: le paradis selon lui. Aymeric est convoyeur de bateaux, et vient de livrer un catamaran de Bretagne jusqu'ici. Très intéressant. Vers 22h00, on part pour l'aéroport où on somnole un peu jusqu'à l'embarquement.
Vers 1h30 on fait le check-in. On passe les contrôles puis on va se poser dans la lounge. A 2h30, l'avion de Catherine et Marianne, la maman et la tante de Michel, se pose. On entend le groupe de musique et on voit les deux soeurs descendre de l'avion.
Quand elles arrivent dans la lounge, on se cache et elles montent au café. Là, on les surprend. Les retrouvailles sont émouvantes, ça nous fait tellement plaisir de les voir après plus de quatorze mois ! On boit un verre, puis on embarque pour Rarotonga.
Venez vous étendre sur une plage de sable blanc au bord d'un lagon turquoise.