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Mawlamyine (Myanmar) | |
Le ferry pour traverser coûte 5 kyats pour les nationaux birmans, et 1 USD, soit 950 kyats, pour les étrangers. On monte à bord sans passer au comptoir "foreign ticket" et on propose à l'employé de payer 5 kyats. Trop fier, il refuse, et on reste à bord vu que le ferry est sur le point de partir. On ne va tout de même pas payer 1000 fois plus que les locaux pour seulement quelques minutes de ferry...
Après 20 minutes de traversée, on arrive à Mawlamyine. On prend une chambre double au Breeze Hotel, sans fenêtre, avec salle de bains à l'étage (8 USD). On demande au manager quand partent les ferries pour Hpa-An, et il nous répond que le service est momentanément suspendu car le mauvais temps rend les croisières dangereuses. Il y a deux semaines, un ferry a coulé près de Yangon et les autorités ont décidé de ne pas prendre de risques. On est très déçus car on est venus ici surtout pour ça. On va quand même à la jetée des ferries pour vérifierl'info qui se révèle malheureusement exacte.
On se ballade un peu en ville puis on revient à l'hôtel. Le patron nous invite à manger dans un petit restaurant local: curry de poissons, riz, légumes et thé. C'est vraiment délicieux. Le patron du Breeze nous donne plein de tuyaux sur ce qu'il y a à voir dans le coin. Il nous parle aussi de bouddhisme et de méditation, et on a l'occasin de lui poser plein de questions qui nous intriguaient. On passe vraiment une soirée très sympa.
On déjeune vers 8h00: mohinga, rouleaux de printemps et mangues. On se dirige vers le marché pour trouver un pick-up pour le plus grand bouddha couché du monde, à 24 kilomètres de la ville. Personne ne comprend où on veut aller alors on retourne au Breeze Hotel se faire écrire le nom de l'endroit en birman. Munis de ce précieux atout, on négocie un pick-up pour 3500 kyats l'aller-retour. Il pleut une grande partie du trajet mais arrivés devant le bouddha l'averse est terminée.
C'est vraiment impressionnant: le bouddha, en construction depuis 8 ans, mesure 200 mètres de long ! Dû aux mauvaises conditions climatiques et à la piètre qualité du béton utilisé, le pauvre bouddha a déjà l'air bien vieux avant même d'être terminé. On rentre à l'intérieur de la structure, faite de grande ssalles abritant des sculptures en plâtre et en béton représentant la vie de Bouddha. Tout est encore en chantier et de l'eau s'infiltre partout, mais cela ne nous empêche pas de faire le tour complet de toutes les pièces. Certaines statues sont déjà peintes même si l'étanchéité de l'ouvrage n'est pas complète. On fait encore quelques photos à l'extérieursur la colline en face du bouddha avant de reprendre le pick-up pour Mawlamyine.
On marche jusqu'au nord de la ville et là, on prend un trishaw (200 kyats) pour monter jusqu'à la Kyaikthanlan Paya. Les trishaws sont comms des vélos side-car, où deux personnes sont assises dos à dos. On monte à pied les marches menant à la paya. Du sommet, on a une vue à 360 degrés sur Mawlamyine, la 3eme ville de Birmanie. Le temps est gris on n'en a cure. A la descente on s'arrete dans un tea shop puis on retrourne à notre hôtel.
On se partage un énorme pomelo qu'on a acheté auparavant au marché. Souper au Phone Gy: poulet au paprika, riz et bière (1000 kyats par personne). On mange encore quelques mangues sur la terrasse de l'hôtel puis on va se coucher.
Réveil à 7h00. On déjeune local à nouveau. Comme il pleut à verse, le patron nous propose de nous amener à l'arrêt de bus dans sa voiture. On fait 2 voyages car on n'entre pas les 4 avec nos sacs dans sa voiture. C'est vraiment adorable de sa part, on a énormément apprécié.
On attend le bus qui doit partir à 10h30. Curieusement, les 4 places devant sont libres, alors on les prend (200 kyats par siège). Lorsqu'on monte dans le bus on voit que les places à l'avant n'offrent quasiment pas de place pour les jambes. On fera avec, on n'est pas tourmondistes pour rien.
Les paysages sont magnifiques, ressemblant un peu à la "baie d'Halong terrestre" près de Tam Cóc au Vietnam. On imagine bien que le voyage en bateau doit être fantastique.
Il y a plein de champs innondés autour de nous. Vous avez votre pirogue ?