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10 septembre 2002, Singapour -> Kuching, Sarawak, Malaisie

On arrive un peu pompette à Kuching. On récupère nos bagages et on prend un taxi pour le Saint Thomas Diocesan Rest House (17.30 ringgits). On prend des chambres énormes avec salle de bains commune (25 ringgits). Chacun met ses nouveaux joujous à charger et on va se coucher.

11 septembre 2002, Kuching, Sarawak, Malaisie

Dès notre réveil on teste nos Cliés, et vers 11h30 on sort enfin. Au visitor Information Center, on se renseigne sur les possibilités d'hébergement au par national de Bako pour ce soir. Tout est plein dans la catégorie la moins chère alors on réserve notre "hostel" pour les deux nuits suivantes. Il s'agit d'une chambre à quatre lits avec salle de bains commune (40 ringgits seulement pour la chambre).

On mange un morceau au Open Air Market, un ensemble de stands avec des tables au milieu. On prend ensuite un bus pour le musée du chat (0.80 ringgits). Il nous dépose au pied de la colline au sommet de laquelle trône le musée, un bâtiment en forme de soucoupe volante (ils sont parmi nous).

On grimpe tout là-haut et on part à la découverte du musée. Il y a là tout ce qui se rapporte aux chats: photos, peintures, statues, peluches, porcelaine, affiches de cinéma et publicitaires, etc. Il y a aussi quelques félins empaillés, et des panneaux avec l'histoire du chat dans l'antiquité égyptienne, au Moyen-Âge ou encore de nos jours. Ca peut être lassant pour quelqu'un qui n'aime pas les chats, mais nous on a beaucoup aimé. On revient à Kuching en van (1 ringgit), sous un ciel menaçant.

On sort manger au Biryani Cafe, un restaurant indien. On prend de la viande, accompagnée de roti canai et de thé.

12 septembre 2002, Kuching -> Bako National Park, Sarawak, Malaisie

On sort manger un pau et boire un thé. On passe une petite heure dans un cybercafé pour mettre plein de jeux sur nos Cliés. On est comme des enfants. On passe prendre nos sacs à l'hôtel, et vers 11h30 on prend le bus n° 6 pour Bako Bazaar (4 ringgits par personnes pour l'aller-retour).

Vers 13h00, au débarcadère, on prend un bateau pour le parc national (30 ringgits pour le bateau pour nous 4). La marée est très basse et le bateau touche souvent le fond. On doit contourner les bancs de sable et on met 45 minutes pour arriver en vue du quartier général du parc. Le bateau nous dépose à 200 mètres de la plage, qu'on rejoint en marchant avec de l'eau à mi-mollets. On s'annonce à la réception du parc, et après avoir bu un jus on prend possession de notre chambre.

A 15h00, on enfile nos chaussures de marche et on part faire le sentier de Lintang, qui décrit une boucle autour du camp. Le sentier débute sur des planches surélevées au dessus d'une mangrove. Là, deux filles nous disent qu'elles ont vu des singes un peu plus loin. On descend un escalier pour arriver sur le sable, et on suit les traces de pas. Effectivement, on a la chance de voir de très près une tribu de singes Proboscis en train de se nourrir. La particularité de ces singes est leur nez proéminent. On continue à marcher sur le sable dans la mangrove et on se rend compte qu'on s'est trompé de chemin. On revient en arrière et on retrouve notre sentier, qui monte dans les arbres à travers la jungle.

Tout d'un coup, les arbres font place à des buissons et on change d'écosystème. Il fait beaucoup moins humide ici, et une petite brise nous caresse le visage. On découvre plein de Carnivorus Pitcher Plants, dont certaines sont vraiment énormes. On passe d'un écosystème à l'autre (7 différents), puis on redescend dans la jungle en direction du camp. En route, on contemple un magnifique coucher de soleil à travers les arbres.

On retrouve notre hostel vers 19h00. Une bonne douche est la bienvenue, car on transpire énormément dans cette jungle humide. On mange un repas simple mais copieux à la cantine du parc. On déguste ensuite nos dragon fruits, une sorte de kiwi géant à la chair blanche et à la peau en écailles roses.

13 septembre 2002, Bako National Park, Sarawak, Malaisie

On se lève tard. Lorsqu'on sort de la chambre, on voit une horde de cochons sauvages barbus juste devant notre chalet. On va déjeuner, puis on se prépare. Au moment de partir, plein de macaques à longue queue viennent fouiller les poubelles de notre cuisine commune. On ferme les fenêtres (ce sont des vrais voleurs) et on s'en va.

On reprend le même sentier qu'hier, qui grimpe dans la jungle. En arrivant sur le plateau, on bifurque sur le sentier qui mène à la plage de Telok Pandan Kecil. L'eau n'est malheureusement pas aussi turquoise et pure qu'aux Perhentian, mais vu la chaleur, on s'y baigne quand même. On se laisse sécher puis on retourne au camp par le même chemin.

Lors de notre descente, on entend les arbres bouger au dessus de nos têtes. On s'immobilise... Chacun retient son souffle, et soudain on aperçoit un petit groupe de singes Proboscis. On reste une demi-heure à les observer, puis on retourne au camp. Sur la plage, on a droit à un superbe coucher de soleil.

On mange un excellent boeuf avec du riz et des légumes. On passe prendre une douche. On va ensuite chercher quelques snacks et des boissons à la cantine et on passe notre dernière soirée tous les quatre à tchatcher...

14 septembre 2002, Bako National Park -> Kuching, Sarawak, Malaisie

On se lève tôt, on déjeune puis on prépare nos sacs. On fait ensuite un tour dans la jungle dans l'espoir de voir encore une fois des singes Proboscis. On en aperçoit quelques uns au début du sentier Telok Paku. On les voit assez distinctement. Malheureusement un groupe de gens nous suit, et comme ils parlent fort, les singes fuient. On avance encore un peu. En route, Fred voit un serpent lui passer entre les sandales. Terrifiés, Marisa et lui font demi-tour. Nous, on continue, mais ne voyant plus de singes, on les rejoint sur la mangrove à la sortie de la jungle.

Vers 11h30, on fait le check-out de notre chambre et on va manger un morceau à la cantine. A midi et demie, on prend un bateau pour Bako Bazaar. Cette fois-ci, on ne met que 15 minutes car la marée n'est pas trop basse. On rate d'un poil le bus de 12h45, et on attend le suivant jusqu'à 14h15, sous un soleil de plomb.

On arrive à Kuching vers 15h00. On pose nos sacs à l'hôtel puis on va faire un peu de shopping et boire un verre. On prend alors un taxi pour notre hôtel. Fred et Marisa se changent rapidement et on part tous ensemble pour l'aéroport. Ils font le check-in, puis on va boire un jus de goyave (frais ?) au café. Vient malheureusement l'heure des adieux. Marisa et Fred s'en vont derrière les vitres du service d'immigration.

Au moment où on sort de l'aéroport, le ciel est très menaçant. On attend le bus sous un abri, et soudain... tonnerre... éclairs... pluie... c'est l'orage tropical. On attend presque une heure avant qu'on nous dise que le service de bus ne fonctionne que jusqu'à 18h00. Bizarre, les femmes au service d'information de l'aéroport nous avaient affirmé le contraire. On partage alors un taxi avec deux autres touristes (8.50 ringgits pour nous deux).

Après un bref passage à l'hôtel, on sort souper au Green Hill Corner. On prend des soupes aux nouilles, l'une au porc et l'autre au boeuf. Vraiment pas mal du tout. On passe encore un moment au Waterfront cybercafé avant d'aller se coucher.

15 septembre 2002, Kuching, Sarawak, Malaisie

Aujourd'hui on voulait aller visiter un autre parc national, mais il a plu toute la nuit alors on décide de rester en ville. On part pour le "Sunday Market", à 20 minutes à pied du centre. C'est un grand marché où on trouve de tout. On s'y promène un moment, puis on va prendre un pau et du thé, accompagné de bananes et d'un mooncake, un gâteau chinois fourré de purée de pois jaune et de fleurs de lotus.

On visite ensuite le musée du Sarawak, réputé comme l'un des plus beaux d'Asie. Il abrite pas mal d'animaux empaillés, des coquillages, etc. On voit aussi des maquettes de longhouses, dont une en grandeur nature. Sur l'île de Bornéo, une longhouse est une grande maison qui regroupe tout un village sous un même toit. A côté des longhouses, on voit aussi des objets (armes, ustensiles, masques rituels) utilisés par les différentes tribus. Passionnant.

Après la visite du musée, on part à la chasse (photographique) aux statues de chats, disséminées dans la ville. Il faut savoir que Kuching en Malais signifie "chat", et que la ville fait honneur à ce félin. En chemin, on fait un peu de lèche-vitrine, on savoure une bonne glace, puis on rentre à l'hôtel.

Un peu plus tard on sort manger, mais tout est fermé car c'est dimanche. On mange finalement du riz accompagné de poulet au gingembre aux Chinese Foodstalls. On essaie ensuite de téléphoner à Marianne (la soeur de Michel) pour son anniversaire. Aucune cabine ne semble fonctionner avec la carte prépayée que l'on vient d'acheter. On essaiera plus tard.

Ce soir on s'offre un ciné. On va voir "The Bourne Identity" (8 ringgits par personne), tiré de la première partie d'une excellente trilogie de Robert Ludlum. Le film est captivant, très fidèle au texte original. Après, on tente à nouveau d'appeler Marianne, toujours sans succès. On essaie encore depuis la cabine d'un hôtel chic et ça y est, ça marche. Elle est drôlement émue, étonnée et ravie qu'on soit parvenus à l'atteindre.

16 septembre 2002, Kuching -> Melaka, Melaka, Malaisie

Après un copieux déjeuner au Biryani Cafe, on downloade morceaux de musique sur le Clié, puis, vers 11h00, on prend un taxi pour l'aéroport (15 ringgits). On enregistre nos bagages, puis on passe l'immigration. On décolle à 13h30, et après une heure dix de vol, on atterrit à Johore Bharu.

On prend le bus n° 207 pour le Larkin Bus Station (5.40 ringgits). On y arrive à 16h20, et on voit que l'un des bus pour Melaka est sur le point de partir. On saute dedans (12.30 ringgits) et on arrive à Melaka vers 19h15.

Melaka est l'une des villes historiques les plus importantes de la région. Ca vous intéresse d'en savoir plus ?