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5 septembre 2002, Perhentian Kecil -> Cherating, Pahang, Malaisie

A Cherating, on s'installe au Matahari Chalets (25 ringgits). Les bungalows sont vraiment très sympa. Les sanitaires sont communs mais chaque chalet à une terrasse, et la chambre est équipée d'un frigo. Le luxe !

On sort se promener sur la plage. La marée est au plus bas et c'est pas vraiment génial. On profite d'une agence de voyages pour voir pour un bus pour Singapour mais c'est toujours la même chose, tout est plein. Après 30 minutes et plusieus coups de fils, la jeune femme nous trouve 4 places pour Johore Bharu dimanche prochain. On soupe au Resaturan Riverside, où on mange un poisson au gingembre, très correct.

6 septembre 2002, Cherating, Pahang, Malaisie

Au Matahari Chalets, il proposent des stages de batik d'une journée. On décide tous les 4 de le faire. On prend notre déjeuner (toasts et Nutella que Marisa nous amené de Suisse -- un délice) puis on se met au travail.

Des rectangles de tissus en coton sont étendus à plat sur des tréteaux, et nous serviront de "toile" pour notre créativité. On dessine tout d'abord au crayon. Isa fait des poissons, Michel une tortue marine, Marisa un flamant rose et Fred une pirogue sur la plage.

Ensuite, on passe par dessus le crayon avec de la cire chaude. Pour ce faire, on utilise de petits récipient que l'on remplit de cire dans une casserole. Ces "stylos" sont percés d'un trou par lequel la cire coule. Toute la difficulté est de ne pas faire accidentellement couler de la cire là où il ne devrait pas y en avoir, car il n'y a ensuite pas moyen de corriger cette erreur. En plus, il faut rester régulier pour faire le tracé, et ce n'est pas évident de ne pas faire de gros pâtés. Une fois tout le dessin fait à la cire, un gars nous le passe sur l'envers du tissus. Ca nous arrange bien, car il fut repasser exactement sur le dessin et ce n'est pas facile.

Vient ensuite l'étape "coloriage". La première difficulté est de trouver les bonnes couleurs. Il y a plein de bouteilles de peinture, des gobelets contenant déjà telle ou telle teinte, mais on peut aussi faire son propre mélange, ce qui est bien plus amusant. En déposant la peinture sur le tissu, elle migre par capilarité (comme sur un papier buvard). Les "frontières" de cire empêchent cette migration. On peut facilement dégrader des couleurs en mettant une peinture plus claire par dessus une teinte plus foncée, cette dernière étant "poussée" par la nouvelle venue.

C'est vrament génial. On y passe toute la journée, puis on doit laisser sécher nos chef-d'oeuvres. Demain, ils les tremperont dans des bains chimiques afin de fixer les couleurs. Le stage de batik nous coûte 35 ringgits, tout compris.

On mange au Cherating Cottage, un restaurant indien où on mange un bon curry de poulet et du tofu.

7 septembre 2002, Cherating, Pahang, Terengganu, Malaisie

Ce matin, après le déjeuner (nutella, toasts et véritable Parmesan d'Italie), c'est la grande lessive. On se prélasse ensuite sur la terrasse.

Vers midi et demie, on se dirige vers la plage. Grande déception: la mer est pleine de méduses. On y trempe juste les pieds puis on va lire un peu à l'ombre des cocotiers. Fred et Marisa nous rejoignent pour boire un jus de coco frais.

Le temps se couvre et très vite, il se met à pleuvoir. On retourne un moment au Matahari avant de ressortir chercher nos billets de bus pour Johore Bharu (20 ringgits). On prend des lassis, excellents, avant d'aller souper au Cherating Inn. On prend chacun un plat différent. Les portions sont minuscules, et la nourriture n'est vraiment pas géniale.

8 septembre 2002, Cherating -> Singapour

On fait la grasse matinée jusqu'à 9h30. On ferme nos sacs, on déjeune, puis on va prendre un milk shake et une gaufre chez la dame qui nous a vendu notre billet de bus. On prend ensuite un taxi pour Kuantan (40 ringgits), qu'on atteint en une heure.

A Kuantan, on profite pour passer à l'atm pour refaire le plein de ringgits. On attend ensuite tranquillement notre bus, dont le départ est prévu pour 14h30. A l'heure du départ, une annonce (en malais) nous apprend que le bus a du retard. Sans blagues.

On attend encore une heure et demie dans la station de bus, au milieu de la poussière et du diesel, craché par les bus en stationnement qui laissent tourner leurs conditionneurs d'air. A 16h00, notre bus arrive et on quitte enfin Kuantan. Après une pause repas vers 7h30, on arrive à Johore Bharu à 21h30.

On prend un billet de bus pour Singapour. Le crétin impoli à la caisse nous oblige à prendre deux places par personne à cause de nos sacs (4.80 ringgits par personne). Après 20 minutes de route, on descend avec nos bagages pour passer l'immigration malaisienne. On remonte dans un autre bus pour passer le Causeway, ce pont qui relie la péninsule malaisienne avec l'île de Singapour.

Un peu de shopping ?