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23 juin 2003, Rurrenabaque -> La Paz, Bolivie

Depuis l'aéroport El Alto, le plus haut aéroport commercial du monde, on prend le bus de la TAM jusqu'à la Plaza San Francisco, au centre-ville (5 bolivianos). On marche jusqu'à l'Hotel Andes, où on prend une jolie double avec salle de bains, pour 66 bolivianos.

On sort pour passer prendre le courrier à la poste restante, puis on va chez LanChile pour confirmer nos vols de Quito à Madrid et de Madrid à Genève, respectivement les 27 et 31 août 2003. On leur demande aussi si on peut remplacer notre vol Santiago-Quito par un vol Lima-Quito. On aura la réponse demain.

On se ballade encore sur El Prado, l'avenue principale de La Paz. Cette ville est entourée de pics enneigés, et dès qu'on est à l'ombre, il fait très froid. Les gens sont vêtus d'habits colorés, et beaucoup de femmes portent un drôle de chapeau melon. Après un excellent jus d'ananas au lait, on passe à l'hôtel, puis on sort manger un pollo a la spiedo juste en face,au snack Torre de Cristal (12 bolivianos).

24 juin 2003, La Paz, Bolivie

On se lève vers 8h30, bien reposés. On déjeune à l'hôtel (inclus), puis on sort et on marche jusqu'au cinéma Monje Campero, où on va voir Matrix Reloaded (15 bolivianos la place). Le film est bien, mais le premier était tout de même mieux. On verra si le troisième et dernier en décembre remontera le niveau.

On passe à l'immigration, où l'officier nous dit qu'on peut payer 10 bolivianos d'amende par jour de dépassement du visa. Ca fait moins cher pour 2-3 jours que de payer 165 bolivianos pour prolonger le visa.

On fit une heure de net (4 bolivianos), puis on passe à LanChile. Pour changer le vol Santiago-Quito en Lima-Quito, on doit payer plus de 500 USD chacun. On laisse tomber et on change la date de notre vol Santiago-Quito pour le 27 juillet (la soeur de Michel nous rejoint pour la troisième fois à Quito le 28 juillet).

On passe ensuite à Gravity Assisted Mountain Biking pour réserver notre descente à vélo jusqu'à Coroico par la route la plus dangereuse du monde (49 USD par personne). La fille nous dit que ce n'est pas sûr qu'ils y aillent demain car les mineurs font la grève et ont barré la route. De plus, ils font exploser de la dynamite sur les flancs de la montagne pour bloquer la route avec des éboulements. On ira donc probablement faire la vallée de Zongo.

On se ballade encore un peu en ville. La Paz s'étale sur plus de 500 mètres de dénivelé, du centre ville jusqu'à El Alto. Ce qui nous frappe, c'est que la ville entière semble être un gigantesque marché, où les femmes Aymaras, coiffées de leur chapeau melon et habillées de leurs volumineuses jupes superposées, vendent de tout: des téléphones mobiles aux coupe-ongles, en passant par les sous-vêtements, la nourriture et l'artisanat. Le choix est tellement complet qu'on n'a pas besoin d'entrer dans un magasin.

On reprend un jus de fruit dans la rue (pomme-cannelle pour Isa et ananas pour Michel), puis on se repose un peu à l'hôtel avant de retourner manger du poulet au Torres de Cristal.

25 juin 2003, La Paz, Bolivie

On se lève à 6h30, tout excités par la journée à venir. On déjeune en vitesse, on laisse nos sacs en consigne, et on part à pied jusqu'à notre point de rendez-vous, au restaurant La Teraza sur El Prado.

A 8h00, on part en bus avec les vélos sur le toit. On s'arrête à El Alto pour acheter quelques snacks, puis on roule jusqu'au barrage de Zongo, au pied du Huayna Potosi qui culmine à 6088 mètres.

On prend possession de nos vélos Kona, on met nos casques, nos gants et nos gilets de sécurité oranges, et, à 10h30, on entame la descente. On est à plus de 4800 mètres, et l'air est raréfié, mais comme on ne fait que de la descente, ce n'est pas si dur.


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name='images/Bolivie/LaPaz/20030625_1003_Vallee_de_Zongo_La_Paz_01.jpg' legend='Descente de la vallée de Zongo, La Paz, Bolivie' quality='' size='1'


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name='images/Bolivie/LaPaz/20030625_1039_Descente_dans_la_vallee_de_Zongo_La_Paz_01.jpg' legend='Descente de la vallée de Zongo, La Paz, Bolivie' quality='' size='1'

On commence par une série de lacets serrés sur une route en terre, recouverte dans les virages par 10 cm de poussière. Autant dire qu'on prend les virages à 2 à l'heure pour ne pas tomber dans le précipice.


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name='images/Bolivie/LaPaz/20030625_1053_Isa_durant_la_descente_dans_la_vallee_de_Zongo_La_Paz_01.jpg' legend='Isa dans la descente de la vallée de Zongo, La Paz, Bolivie' quality='' size='1'

On s'arrête souvent pour prendre des photos. Malheureusement, la vallée de Zongo est utilisée intensivement pour produire de l'hydro-électricité, et on voit souvent des pylônes électriques ou des centrales de production (il y en a une demi-douzaine).


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name='images/Bolivie/LaPaz/20030625_1316_Michel_durant_la_descente_dans_la_vallee_de_Zongo_La_Paz_07.jpg' legend='Michel dans la descente de la vallée de Zongo, La Paz, Bolivie' quality='' size='1'

On voit des gens casser des pierres au bord de la route. Ils nous regardent passer d'un air étonné et curieux. On se dit que c'est fou qu'on ait payé 49 dollars, soit probablement leur salaire mensuel, pour faire cette descente.


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name='images/Bolivie/LaPaz/20030625_1514_Isa_durant_la_descente_dans_la_vallee_de_Zongo_La_Paz_06.jpg' legend='Isa dans la descente de la vallée de Zongo, La Paz, Bolivie' quality='' size='1'

Vers midi et demie, on s'arrête pour le lunch, puis on repart. Il fait maintenant bien plus chaud qu'au sommet, et on peut donc enlever nos sous-vêtements thermiques et nos laines polaires.

On arrive finalement dans la jungle des Yungas vers 15h15, après 44 km de descente et plus de 3600 mètres de dénivelé. Le trajet n'est peut-être pas aussi effrayant que la descente sur Coroico, mais il a l'avantage de se terminer en cul-de-sac, ce qui signifie qu'il y a très peu de circulation (on a croisé en tout moins de 10 véhicules).

Contents, mais fatigués, on reprend le bus pour un trajet de quatre heures jusqu'à La Paz. On rentre à l'hôtel et on s'endort rapidement.

26 juin 2003, La Paz, Bolivie

On sort vers 9h15. On saute dans un micro (minibus local desservant toute la ville) pour le cimetière, où se trouvent les compagnies de bus. On réserve deux places dans un bus Manco Kapac pour Copacabana demain à 11h30 (14 bolivianos).

On reprend un micro pour la Calle Buenos Aires. C'est le quartier commerçant, et les rues sont en fait un gigantesque marché. Les femmes en chula (chapeau melon) vendent des produits de beauté, des outils, des snacks, des casseroles, des foetus de lama, des jouets, de vêtements, des fruits, bref, tout ce qu'on trouverait en Europe dans un supermarché, et plus encore. Même les plombiers laissent leur boîte à outils sur le trottoir: si on besoin d'eux, on les hèles, et il vous suivent à la maison. Même système avec les peintres.


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name='images/Bolivie/LaPaz/20030626_1126_Vue_sur_La_Paz_depuis_Calle_Buenos_Aires_La_Paz_02.jpg' legend='Vue sur La Paz, Bolivie' quality='' size='1'


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name='images/Bolivie/LaPaz/20030626_1127_Marchands_de_fruits_sur_Calle_Buenos_Aires_La_Paz_01.jpg' legend='Marchands de fruits sur Calle Buenos Aires, La Paz, Bolivie' quality='' size='1'

Après la Calle Buenos Aires, on descend Max Paredes, où il y a tout autant d'activité commerciale. On passe par le Mercado Negro, qui n'offre rien de spécial à part des copies de Levi's, puis on prend l'almuerzo dans un minuscule snack.


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name='images/Bolivie/LaPaz/20030626_1306_Marchands_sur_Calle_Max_Paredes_La_Paz_03.jpg' legend='Calle Max Paredes, La Paz, Bolivie' quality='' size='1'

On visite ensuite les très instructif Museo de Coca (7 bolivianos). De l'utilisation de la coca par les Incas comme anesthésiant à sa mastication rituelle, de ses propriétés bénéfiques à ses effets nocifs sous forme de cocaïne, tout est expliqué en détail. On apprend par exemple que la feuille de coca était déjà mastiquée par les indigènes il y a plus de 5000 ans, que les substances qu'elle contient régulent le niveau de glucose dans le sang et augmentent la capacité pulmonaire en dilatant les alvéoles.

Utilisée intensivement par les esclaves des conquistadores espagnols, la coca n'augmente pas les performances de l'être humain, mais repoussent tout simplement le niveau du supportable en coupant la faim, en réduisant la sensation de fatigue et en "élargissant" l'esprit.

Il est sidérant de voir que les Etats-Unis ont qualifié la coca comme "fléau responsable de la pauvreté au Pérou et en Bolivie", et essayent donc de l'éradiquer par tous les moyens alors que Coca-Cola, par exemple, a importé 207 tonnes de feuilles de coca en 1988...

L'hypocrisie du DEA (Drug Enforcment Agency) est vraiment ridicule et risible. Il faut être venu dans ce pays, avoir vu les mineurs au travail, pour se rendre compte que sans la coca, les mines fermeraient. La coca est depuis plus de 5000 ans au coeur des traditions et des rituels andins, et il est inacceptables que les gringos condamnent un produit qu'ils demandent eux-même à consommer.

Pire encore, pour transformer les feuilles de coca, inoffensives, en cocaïne, il faut des produits chimiques tels que l'acide chlorhydrique, l'acide sulfurique, l'éther, etc. Ces produits sont fabriqués aux Etats-Unis et en Europe. C'est donc plutôt aux imports de produit "transformants" et aux laboratoires clandestins cachés dans la jungle que les Norteamericanos devraient s'attaquer au lieu de détruire stupidement les seules ressources des paysans andins.

Après la visite du musée, on fait quelques achats de pull, gants et bonnet en alpaga, puis on va faire quelques de net pour mettre les photos sur notre site web. On mange ensuite un lomito al plato (boeuf) à la churrasqueria El Collita.

27 juin 2003, La Paz -> Copacabana, Manco Kapac, Bolivie

Après le déjeuner, on fait nos sacs et on saute dans un taxi pour le cimetière. A 11h45, notre bus quitte La Paz, et on arrive à Copacabana (pas au Brésil) à 15h15. Venez naviguer avec nous sur les eaux du lac Titicaca, le plus haut lac navigable du monde...