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Don't cry for me Argentina...

Newsletter du 18 mai 2003, Mendoza, Argentine

¡Hola!

Voilà la suite de nos aventures latino-américaines. La dernière fois, nous venions d'arriver sur le continent, à Santiago du Chili. On y a passé 4 jours, sous un smog oppressant (et encore, ce n'était rien comparé à celui de l'hiver selon les habitants...).

Santiago est une ville immense. On en a eu une idée depuis le sommet du cerro San Cristóbal, où on est montés en funiculaire: 6 millions de gens vivent ici (sur les 16 millions que compte le Chili). La ville est très européanisée, avec beaucoup de bâtiments coloniaux, des zones piétonnes et de très belles places. On pourrait presque se croire quelque part en Espagne... Un soir, on a rencontré Daniel, un chilien de Santiago qu'on avait rencontré au Laos et avec qui on avait gardé contact.

Avec Gabriella, la maman d'Isa qui nous a rejoint lundi pour un mois, on a fui le smog pour Valparaíso, une très belle ville sur la côte. Si Santiago est la capitale du pays, Valparaíso héberge le parlement, et la vie y est beaucoup moins stressante.

Valparaíso est composée de la ville basse, moderne, et de 45 collines (ou cerros), qu'on atteint avec des "ascensores", des funiculaires plus que centenaires. Les habitations sur les collines sont très colorées, et posées sans ordre l'une sur l'autre, pour former une mosaïque multicolore. La plupart des habitations ont des facades en tôle ondulée, une coutume ici semble-t-il... Il y a ici aussi une des nombreuses demeures de Pablo Neruda, le poète chilien incarné par Philippe Noiret dans Il Postino.

On a eu la chance de rencontrer Iris, la grand-maman de Daniel (celui qu'on a vu à Santiago), et son amie Maruka. Iris nous a invité dans sa belle maison de Reñaca, située sur une colline avec une magnifique vue sur la mer et la baie de Valparaíso. On a eu droit à un somptueux repas chilien.

Le lendemain, Iris et Maruka nous ont emmenés à Cachagua, un village balnéaire exclusif à 40 km au nord, fréquenté par la crème de Santiago. Certaines villas ont même leur hélipad privé... Là, sur une petite plage, on a fait un pique-nique, avant de se ballader le long de la mer. Sur une petite île à 50 mètres de la plage, on a même vu des pingouins.

En revenant sur Valparaíso, on est passés par Viña Del Mar, une ville balnéaire "populaire", avec des immeubles le long de la plage, un peu comme à Miami. Bref, pas très réjouissant après les villages bucoliques sur la côte plus au nord, encore épargnés par le tourisme de masse.

Hier, on a pris un bus pour Mendoza, en Argentine. La route traverse la cordillère des Andes, dans des paysages de montagne que nous n'avions plus eu depuis le Ladakh, en Inde. Les couleurs des roches, les herbes sèches et les formes bizzares découpées par le vent et la neige créent une atmosphère magique. On a même aperçu l'Aconcagua, le plus haut sommet du continent américain.

A Mendoza, on a du ressortir nos gants et bonnets, pour faire face au froid polaire qui remonte de l'Antarctique... Malgré le froid, on apprécie beaucoup les couleurs automnales que revêtent les arbres de la ville.

Hier, pour notre premier soir en Argentine, on s'est rempli la panse de viande, de légumes, de salades et de desserts adns l'un des nomreux restaurants offrant le "tenedor libre", un all-you-can-eat à la sauce Argentine où même le steak de boeuf est à volonté. Le tout pour 9 pesos, soit environ 4 francs suisses... On va profiter de notre séjour en Argentine pour faire le plein de viande de boeuf, qui est vraiment excellente ici. D'ailleurs, un chauffeur de bus nous a dit que de griller le boeuf au barbecue est ici le sport national.

Aujourd'hui, on a découvert Mendoza, une oasis verte au milieu du désert. La ville est irriguée par le rio Mendoza par un réseau de canaux ingénieux. Mendoza a été totalement reconstruite en 1861 après qu'un grand tremblement de terre ait dévasté toute la ville. Depuis, les avenues sont larges, les habitations basses, et des espaces verts ont été aménagés partout pour permettre à la population de s'y réfugier lors des secousses sismiques. La ville est donc extrêmement agréable.

Demain, on monte au nord, vers des contrées un peu moins froides, mais plus désertes.

¡Hasta luego!

Miguelito y Isadorita

PS: ici, l'anglais n'est pas très utile, alors on apprend gentillement l'espagnol...