Rapa Nui, suite et fin
Newsletter du 12 mai 2003, Santiago, Chili
¡ Hola !
¿ Comment allez-vous tous ?
Notre séjour sur l'île de Pâques s'est super-bien passé. On dormait
chez l'habitant, dans un "residenciales" se nommant "Chez Oscar".
Oscar est d'une hospitalité rare, et on s'est sentis comme à la
maison. Chaque matin il nous préparait un immense déjeuner, de quoi
nous faire tenir pour toute la journée. Le soir, on mangeait souvent
au Tavake, un petit boui-boui tenu par un ladyboy aussi attentionné
qu'effeminé. En plus la nourriture y était succulente.
Notre trek autour de Rapa Nui s'est bien deroulé. Le premier jour,
nous avons marché de Hanga Roa, la "capitale" et seule ville de
l'île, jusqu'à la plage de sable rose d'Anakena. Là, nous avons campé
juste à côté de la maison du ranger.
Après que Michel ait pris un bain dans l'océan, Juan, le ranger, nous
a invité à cuisiner dans sa cabane, et on a passé la soirée à
discuter en espagnol avec lui. Les gens parlent ici deux langues en
tout cas: l'espagnol et le rapa nui, qui est une langue polynésienne
proche de celle parlée aux îles Cook.
Le deuxième jour, on s'est levés avec devant nos yeux les 7 moais de
la plage, et Isa est allée se baigner. De retour à la cabane de Juan,
il nous a invités à partager son petit déjeuner, à savoir
d'excellents steaks de thon rose.
On a ensuite marché à travers champs (en évitant les propriétés
privées) jusqu'au volcan de Rano Raraku, aussi appelé la "nursery".
C'est dans les flancs de ce volcan que les moai ont été taillés, et
ensuite emmenés (on ne sait toujours pas exactement comment - troncs
d'arbres utilisés en rouleaux, bateau, ou simple pouvoir surnaturel
appelé "mana") jusqu'aux différentes plateformes. Certains moai ne
sont pas terminés et restent à tout jamais prisonniers de la montagne.
Carlos, le ranger de cette partie de l'île, nous garde les sacs dans
sa cabane alors qu'on grimpe sur le volcan pour admirer le cratère et
le lac au fond de celui-ci. Sur les flancs intérieurs du cratère se
trouvent également des dizaines de moai.
A notre retour, le temps se mettant un peu à la pluie, Carlos nous
propose de passer la nuit dans sa cahute, car lui rentre au village
le soir. Quelle hospitalité !!!
On passe la soirée à discuter avec Christian, un ami australien qui
nous accompagne pour ce trek, puis on s'endort alors que le vent fait
rage...
Le lendemain, on se lève aux aurores, et on marche dans la nuit noire
jusqu'au site de Tongariki, une plateforme où trônent 15 moai. Le
jour se lève tout doucement et on aperçoit les silhouettes des 15
moai qui nous dominent de manière impressionnante. On dirait qu'ils
nous observent !
Le soleil apparaît derrière le volcan Poike, et le ciel s'enflamme...
Inoubliable ! Les photos sont sur le web, allez les voir, ça en vaut
vraiment la peine... Nous sommes ensuite rentrés à pied jusqu'à Hanga
Roa, et on est retournés Chez Oscar.
Le lendemain, nous avons pris l'avion pour Santiago, où nous avons
retrouvé le froid (13 degrés !!!), et le smog... Nous passons des
journées agréables à découvrir cette immense ville. On vous en dira
plus dans le prochain mail.
On vous embrasse tous, et on espère avoir de vos nouvelles bientôt.
Hasta luego,
Miguel y Isadora
PS: il y a plus de 110 inscrits sur notre mailing list, mais on ne
reçoit du feedback que d'une petite minorité. Faites-vous entendre,
que diable !
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